Le 18 février 2025, la classe de CAP OOL1 se rend au tribunal de grande instance de Lyon pour mieux connaître le fonctionnement de la justice en France.

A l’entrée, il y a une fouille pour vérifier si les visiteurs ont des armes blanches sur eux. « Ils m’ont demandé si j’avais une arme » dit un élève. « On a du leur remettre nos ciseaux pour les récupérer plus tard ».

Quand les élèves sont entrés dans la salle, les fonctions de chaque personne à l’accusation et à la défense leur ont été rappelées : le greffier, les magistrats, le juge… Dans ce cas, la zone de l’accusé était dans un box vitré. Ce dernier était menotté et encadré de deux policiers. Il s’agissait d’un procès pour violences conjugales. Le mari a utilisé des objets pour blesser sa femme qui a réussi à échapper à la mort. Il avait déjà purgé deux années de prison et a été condamné à un an et demi se sursis avec obligation de soin et une interdiction d’approcher sa femme.

Un deuxième procès a été amorcé. Il s’agissait de deux sans abris qui ont fait une violation de propriété privée en tentant d’investir une maison comme squat. « Ils ont cassé la porte d’entrée avec un pied de biche, croyant que la maison était vide ». La maison appartenait à un homme âgé de 82 ans qui restait toujours dans son lit. L’alerte a été donnée par un voisin. Dans la nécessité de rentrer au lycée, les élèves n’ont pas pu voir l’issue de ce procès.

Ils retiendront « qu’il ne faut pas faire de mal », que certaines peines paraissent légères au vu des faits énoncés. « On a pu entendre le juge parler du code pénal, les témoignages des accusés en question, il n’y avait pas de témoins dans ces deux cas. » « C’était très intéressant de voir le déroulement d’un procès ! ». 

                                                                                              La classe de CAP OOL1 (accompagnée par Aurélie FORRAT)